A - FLORILEGE DEONTOLOGIQUE

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"Fais vite pour faire bien"

Pouvait-on lire sur la tombe de Fédor Haas, le "saint docteur" (158) .

Une autre épitaphe, celle de Belinski, définie tant ce médecin célèbre que le psychiatre idéal (158) :

"Un ami et serviteur des déments"

Dès le début du siècle, Moudrov met l'homme au centre de la médecin (222) :

"Il faut traiter le malade, non la maladie"

C'est la même idée qu'il exprime quand il conseille (158) :

"Ne vois pas le patient en face de toi comme une forme blanche"

Manassein, "prince de l'éthique médicale" affirme (158) :

"Un bon docteur est toujours un explorateur, que ce soit dans un laboratoire ou au chevet du malade."

L'écrivain Tchekhov fut aussi médecin (158) :

"Le métier de médecin est un exploit, il demande sacrifice, âme pure et pures intentions. Tout le monde n'en est pas capable."

Le neuropsychiatre Bechterev attribue au médecin une mission apaisante (158) :

"Si après un entretien avec un médecin le patient ne sent pas sa peine s'alléger, alors ce n'était pas un médecin."

Le professeur Zakharine souligne l'importance du moral du malade (158) :

"N'oublions pas que les patients sont le plus souvent abattus. Le médecin doit leur donner espoir en la guérison."

Moudrov s'affirme comme un précurseur des grands hygiénistes russes (158) :

"Le médecin doit prévenir la maladie plus que la soigner"

Et Erismann de marteler (158) :

"Chaque médecin doit être un hygiéniste"

Moudrov encore met en garde contre l'orgueil (158) :

"Aucun médecin ne peut croire avoir terminé son éducation"

Ostroumov abonde (158) :

"Apprendre toute sa vie pour le bénéfice de tous, tel est le destin du médecin."

Pirogov est depuis toujours un symbole d'honnêteté et d'éthique médicale (158) :

"Depuis le début de ma carrière médicale j'ai eu comme règle de ne jamais dissimuler mes fautes."

Nous aimerions finir par ce conseil de Janovski (158) :

"N'oublie pas de douter"

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